Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille

Publié le par iFrog

Il y a deux jours, j'ai fait ma première randonnée à Rangitoto Island, qui est située à 20 minutes en ferry d'Auckland. Rangitoto est un volcan de 600 ans (donc assez jeune en années volcan) et qui est endormi depuis longtemps. Endormi... mais pas éteint ! * Suivez-mon regard*.

J'ai pris le ferry à 10h30 du matin, avec Déborah, pour une randonnée 100% française d'au moins 4h. C'était la première fois que je mettais les pieds sur une île volcanique... La roche est partout et la végétation arrive tout de même à pousser ! C'est incroyable ! Il n'y avait aucun bruit sauf celui des oiseaux. J'avais d'ailleurs parfois l'impression de me trouver dans une serre ou dans un jardin ornithologique. Mais non, j'étais en pleine nature, en Nouvelle-Zélande avec des oiseaux en liberté qui ne sont pas là pour satisfaire la curiosité des visiteurs et qui vivent leur vie.

Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
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Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
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Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille
Rangitoto Island : l'île du volcan qui sommeille

Marcher. Oui. Et sur un chemin qui était tout sauf plat ! Pour atteindre le sommet, il a fallu que je fasse travailler mes cuisses car la pente était raide ! Aussi raide que moi une fois arrivée au sommet ! Je ne cessais de me dire que la vue qui m'attendait là-haut devait se mériter... Et j'avais raison. J'ai beaucoup pensé à vous pendant cette excursion, c'est pourquoi j'ai filmé la vue. Mais dîtes-vous que la vidéo ne rend rien à côté de ce que j'ai pu voir ! Multipliez le résultat par 8 et vous aurez une vague idée.

Nous avons pris le dernier ferry de la journée à 15h30 pour rentrer sur Auckland. J'étais fatiguée de ma journée, mais tellement heureuse. Depuis que je suis partie, je n'arrive pas à chasser Paris de ma tête et je fais, par conséquent, beaucoup de comparaisons. "A Paris, il n'y a pas ci, il n'y a pas ça...". Et pour moi la vie parisienne est tellement normale, qu'une fois arrivée en haut de mon volcan j'ai eu du mal à réaliser ce que j'avais sous les yeux car cela allait au-delà de mon entendement. J'étais dans un film, dans un décor sûrement, mais je n'arrivais pas à imaginer que cette nature puisse faire partie du quotidien des habitants d'ici. Je disais à Déborah : " Tu arrives à y croire ?". Mais étant donné qu'elle venait de passer plusieurs années à La Réunion avec des paysages sublimes sous les yeux, elle arrivait à y croire un peu plus que moi !

J'ai retrouvé mes colocs de chambre le soir (Andrea la Suédoise, Greg l'Allemand, Till l'autre Allemand et Chloe l'Anglaise), et nous avons dîné tous ensemble dans la cuisine de l'auberge de jeunesse (cuisine qui au passage dégage une odeur IN-DE-SCRIP-TIBLE, un mélange de différentes odeurs nauséabondes dont j'ignorais l'existence ! Le pire, c'est qu'après une immersion de 5 minutes, on ne sent plus rien !). Pendant que j'étais sur Rangitoto avec Déborah, eux avaient passé la journée à Devonport (à 15 minutes de ferry, sur une autre île) et ils étaient ravis de leur escapade aussi. Nous avions tous passés une bonne journée et cela se voyait sur nos têtes car nous étions tous rouges, mais peu importe, car être moche à plusieurs c'est plus marrant ! La journée du lendemain se dessinait déjà et, même si j'avais très envie d'aller sur Waiheke Island, je voulais passer le samedi avec eux, car je savais qu'ils quittaient Auckland le dimanche.

A 18h30, j'étais dans mon lit (oui, on mange à 17h45 ici, ce qui me va très bien !) en train de trier les photos que j'allais mettre sur le blog ! Mais, cette même soirée, Eddy, mon hôte de HelpX, m'écrivit pour savoir si je peux venir plus tôt chez lui car sa maison a grand besoin d'être nettoyée ! Devant partir mardi initialement, je réfléchis sérieusement à la proposition car je savais que mes collocs quittent Auckland et je n'avais pas envie de me retrouver sans eux à l'auberge. Finalement, j'informai Eddy que j'allais essayer de me libérer dimanche pour venir chez lui et que j'allais tenter, par la même occasion, de me faire rembourser les deux nuits que j'avais déjà payées.

 

Publié dans Nouvelle-Zélande

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M
Ton récit est tellement vivant, on s'y croirait ! On rit, on s'extasie et on pense fort à toi.
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O
Hello ma sœur
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P
Des paysages magiques !
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M
magnifique ma puce ces vues laissent sans voix! que du bonheur de découvrir cette nature à travers toi!! merci pour ce partage...à très vite!
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O
Hello ma sœur
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